Le financement participatif
= Qu'est-ce que c'est ? =
Quelqu'un (ou un groupe) a une idée et aimerait la concrétiser. Concrétiser une idée demande des sous, parfois beaucoup, et l'attention des gens.
Le financement participatif (crowdfunding en anglais) répond à ces deux impératifs. D'une part il permet de soulever les fonds nécessaires à la réalisation du projet mais aussi, et surtout, constitue une assemblée de personnes qui participent à celui-ci. Donc, dans le cas d'une bédé, l'album est non seulement édité mais aussi distribué. Aujourd'hui, le financement participatif est beaucoup plus intéressant grâce à Internet car on peut virtuellement toucher le monde entier. Il existe des dizaines de sites de crowdfunding tels que : Ulule, Kickstarter (principalement américain), Babeldoor, Kisskissbangbang, Sparkup, etc. Chacun ayant une tendance, un style. |
= Comment ça marche ? =
- Le créateur fixe un objectif financier minimum à atteindre.
- Il propose des "packs" ou "contreparties" qui varient suivant des paliers d'investissements (entre 5€ et 500€).
- Il fixe enfin une durée pour rassembler les fonds (entre un jour et deux mois).
Note : Là, vous pensez qu'il est envisageable de contribuer en déposant de l'argent en direct sur le compte privé du créateur ou en le réglant en espèce. Si le procédé est tout à fait louable et possible, il vient parasiter le processus. En effet, le site de crowdfunding ne prend pas en compte ces dépôts qui, par conséquent, n'existent pas et ne sont pas comptabilisés. Ce qui, à terme, nuit au succès du projet.
Lorsque la campagne arrive à son terme, deux résultats sont possibles :
- L'objectif est atteint et l'argent est versé sur le compte du créateur. Il concrétise le projet et envoie les contreparties aux contributeurs. Note : le site prend une commission (de 8% à 10%), le créateur règle la TVA et verse les impôts à l'Etat.
- L'objectif n'est pas atteint, l'argent est remboursé aux contributeurs dans sa totalité.
Voilà le principe du financement participatif. Simple n'est-ce-pas ?
Mais attendez, une pépite se cache au sein de ce système. Une pépite qui enrichit tout le monde et embellit le projet.
Mais attendez, une pépite se cache au sein de ce système. Une pépite qui enrichit tout le monde et embellit le projet.
= Les Stretch Goals, ou Bonus =
En règle générale, l'objectif initial permet l'édition de l'album dans un format minimaliste (par exemple : en petit format, en noir et blanc, avec un papier standard et dans un nombre limité). Ceci parce que le créateur avance dans l'inconnu et ne sait pas comment son projet va être accueillit ; d'autant plus si c'est son premier. Par conséquent, l'objectif visé doit être réalisable avec peu de fonds. Cela dit, il est bien évident que, pour le même prix, les contributeurs choisiraient volontier un grand album coloré avec du beau papier.
C'est précisément ici qu'interviennent les stretch goals. Lorsque l'objectif initial est dépassé dans le temps impartit à la campagne, le créateur propose des bonus qui ouvrent de nouvelles perspectives.
C'est précisément ici qu'interviennent les stretch goals. Lorsque l'objectif initial est dépassé dans le temps impartit à la campagne, le créateur propose des bonus qui ouvrent de nouvelles perspectives.
Dans l'exemple ci-dessous, l'objectif est atteint le 16e jour de 30. Puis des paliers sont dépassés : objectif atteint à 120% = plus grand format, 150% = en couleur, 210% = papier de haute qualité, plus de goodies, etc. Et à 260% tout le monde reçoit un ex-libris numéroté et signé en cadeau. Sur Ulule, il n'est pas rare de voir des projets dépasser leurs objectifs et tendre à devenir de vrais objets de collection.
Il est donc très intéressant pour tout le monde de contribuer dès le lancement de la campagne et de partager massivement le projet. Car sans investir un euro de plus, chacun recevra un objet de meilleur facture et des bonus supplèmentaires. Ce qui, ne l'oublions pas, rendra le créateur d'autant plus heureux.
Bref, tout le monde y gagne
Bref, tout le monde y gagne